A si longtemps s'être assouplis sous les moiteurs
A peine effleurés par l'haleine des Alizées
Les os se sont expatriés
Dans des contrées prônant la mollesse
Peu contraint si longtemps
Aux ciseaux des froidures
Oublieux si longtemps des frimas
Le squelette entier se fracasse
Sous les coups de serpe du froid
Combat à l'arme blanche des givres matinaux
Et coups de vent réfrigérant l'ostéoblaste
Le retour aux sources des climats tempérés
Laisse une griffure verglacée sur chaque clavicule
Un effort de tout le corps pour ne pas craqueler